Loujain al-Hathloul a été libérée

Après avoir été condamnée le 28 décembre 2020 à cinq ans et huit mois de prison en raison d’une loi « antiterroriste », Loujain, militante qui défend les droits des femmes en Arabie-Saoudite, a été libérée. Elle aura passée 1001 jours en détention.

Cette libération intervient après une campagne menée par ses proches  en concertation avec des organisation internationales de défense des droits humains.

Cependant sa libération reste conditionnelle : elle ne peut parler des sévices subis en prison et ne peut quitter l’Arabie Saoudite. Des femmes emprisonnées en Arabie Saoudite ont relaté avoir subi des sévices physiques et sexuels. Les parents d’Hathloul, lors de leur visite à leur fille en prison ont remarqué qu’elle portait des contusions. Mais la libération de Loujain ne doit pas faire oublier l’emprisonnement de nombreuses femmes qui se battent pour faire reconnaître leurs droits. Elle doivent être libérées sans condition et touts les charges contre elles doivent être effacées.

Source : The guardian

Amnesty Orléans sur RCF

Photo de l'émission RCF du 14 janvier 2021
Émission RCF du 14 janvier 2021

Le jeudi 14 Janvier la radio  RCF a ouvert son antenne au Groupe Amnesty International de l’Orléanais dans le cadre de son émission Fraternité Loiret, animée ce jour là par Jacques Coudray.

Ecouter l’émission sur le site de RCF

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Arabie Saoudite : il faut libérer Loujain al Hathloul sans condition

Triste nouvelle ! La défenseure des droits humains Loujain al-Hathloul, a été condamnée à 5 ans et 8 mois de prison, dont 2 ans et 10 mois avec sursis. Elle a été injustement reconnue coupable de «diverses activités prohibées par la loi antiterroriste» par le Tribunal pénal spécial. Un tribunal qui manque cruellement d’équité et utilisé par les autorités saoudiennes pour réduire systématiquement l’opposition au silence. Loujain a déjà passé plus de 2 ans et demi derrière les barreaux, une période prise en compte dans la peine prononcée. Nous continuons à nous mobiliser pour exiger sa libération immédiate et sans condition.

10 jours pour signer, 10 personnes à défendre

Agissez pour 10 personnes dont les droits sont bafoués !

Amnesty International a lancé  sa campagne 10 jours pour signer . Vous pouvez signer les pétitions en ligne, ou prolonger votre action (jusqu’au 15/12).
Elle se déroule autour du 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (nous préférerions Droits Humains !). 
Le but de cette campagne ? Mobiliser le plus de citoyens possible à travers le monde pour la défense des droits de dix autres personnes. Les dix cas emblématiques retenus cette année sont les suivants :

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G20 : les vrais porteurs de changement en Arabie saoudite sont en prison

Les leaders du G20 qui assistent au sommet virtuel présidé les 21 et 22 novembre par l’Arabie saoudite doivent demander aux autorités saoudiennes de répondre de l’hypocrisie éhontée dont elles font preuve en matière de droits des femmes.Depuis qu’elle assume la présidence du G20, l’Arabie saoudite a médiatisé de nouvelles initiatives sur les possibilités d’emploi pour les femmes. L’émancipation des femmes figure d’ailleurs en bonne place sur l’agenda du G20. Pourtant les militantes qui se battent pour les droits des femmes sont en prison ou en instance de jugement. Au lieu de se laisser abuser par le discours bien rôdé du gouvernement saoudien, les leaders du G20 devraient profiter de ce sommet pour marquer leur solidarité avec les militantes qui se sont mobilisées avec courage en faveur de l’autonomisation des femmes, au prix de leur liberté.
Amnesty International leur demande de se joindre à l’appel en faveur de la libération immédiate et inconditionnelle de Loujain al Hathloul, Nassima al Sada, Samar Badawi, Nouf Abdulaziz et Mayaa al Zahrani, arrêtées en 2018 en raison de leur travail en faveur des droits des femmes.

Voir le dossier complet sur le site d’Amnesty International France.

Loi « Sécurité globale » : une atteinte grave à la liberté d’expression

Du 17 au 20 novembre, les députés examinent la proposition de loi « Sécurité globale », soutenue par le gouvernement.

Si une telle loi entre en vigueur en l’état, elle constituera une grave atteinte au droit à l’information, au respect de la vie privée, et à la liberté de réunion pacifique, trois conditions pourtant essentielles au droit à la liberté d’expression. Cette loi interdira de facto la possibilité de diffuser des images de pratiques policières illégales, tout en donnant à la police des moyens de surveillance non-encadrés, dangereux pour notre droit à la vie privée. De plus, cette proposition de loi est examinée en procédure accélérée, alors qu’aucune urgence ne justifie ce choix. Cela a déjà été le cas ces dernières années pour plusieurs lois ayant un fort impact sur les droits humains (loi renseignement, loi SILT, loi dite « anti-casseurs »).

Interpellez vos députés pour qu’ils s’opposent à cette loi et soutiennent les propositions d’Amnesty International.

Pour voir ces propositions et agir, rendez-vous sur le site d’Amnesty International France.

Pour envoyer un mail à votre député, composez son adresse selon le schéma : prenom.nom@assemblee-nationale.fr, ou rendez vous en bas de la page : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/vos-deputes.

Manifestants pacifiques arbitrairement arrêtés et poursuivis en France

La liberté de manifester pacifiquement est un droit essentiel à l’expression collective et publique de ses opinions, revendications, à la défense de l’ensemble des droits humains. Un droit aujourd’hui dangereusement remis en cause dans de trop nombreux pays.

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention européenne des droits de l’homme, la charte des droits fondamentaux de l’UE : tous les textes de protection des droits humains reconnaissent le droit de manifester pacifiquement et son importance pour la liberté d’expression. Ces libertés fondamentales doivent être protégées, et ne peuvent être limitées que dans des cas très précis, prévus par la loi, et de façon strictement nécessaire et proportionnée.

Depuis fin 2018, en France, la répression des manifestations a été d’une ampleur inédite. Manifester pacifiquement expose au risque de violences policières, mais aussi à celui de finir en garde-à-vue. En effet, les autorités ont instrumentalisé des lois contraires au droit international pour verbaliser, arrêter arbitrairement et poursuivre en justice des gens qui n’avaient commis aucune violence.

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