Il y a 13 ans disparaissait Ibni Oumar Mahamat Saleh, enlevé par les forces tchadiennes, Idriss Déby étant alors chef du gouvernement tchadien. Les démarches pour obtenir la vérité sur cette disparition n’ont jamais abouti. On se souvient de l’entretien de François Hollande avec Idriss Déby, qui devait rencontrer celui-ci le 08/10/2012. Le président français demandait, préalablement au rendez-vous, un geste de Ndjamena dans ce dossier sensible et que la justice tchadienne et le comité de suivi mis en place se mettent au travail pour que l’enquête sur cette disparition soit menée à son terme. Idriss Déby opposa le silence et F. Hollande annula le rendez-vous, braquant les autorités tchadiennes.
Depuis, il fut fait peu de cas de la recherche de la vérité, les intérêts commerciaux, militaires et géopolitiques étant toujours privilégiés, comme l’a encore montré le déplacement au Tchad du président de la République française, suite au décès de Idriss Déby et à la prise de pouvoir par son fils.
Le groupe Amnesty International de l’Orléanais et d’autres organisations, ses collègues mathématiciens et, bien sûr, sa famille continuent d’exiger toute la vérité sur cette disparition. Ibni a été étudiant en mathématiques à l’Université d’Orléans, où il a obtenu son doctorat en 1978. Il a été ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et ministre du Plan et de la coopération au Tchad.
Vous trouverez, ci-dessous, le communiqué de 3 sociétés de mathématiques et de statistiques. Read More
Last Updated: 18 mars 2022 by AI Orléans
Invasion de l’Ukraine : un crime de droit international
L’invasion de l’Ukraine par la Russie est une violation manifeste de la Charte des Nations unies et un acte d’agression constituant un crime de droit international, a déclaré Amnesty International en demandant que toutes les personnes impliquées dans ce crime soient amenées à rendre des comptes pour ces violations. Leur responsabilité personnelle, individuelle et collective doit être invoquée pour cela, et pour les nombreux autres crimes ayant caractérisé l’invasion de l’Ukraine jusqu’à présent. Lire la suite
Posted: 1 mars 2022 by AI Orléans
8 mars : défendre les droits des femmes !
Manifestation le 8 mars à Orléans à 18H
Place de la République
A l’appel de plusieurs associations : Collectif Offensive Féministe 45, Féministes en tous genres, Amnesty International, ATTAC45, AIDES, ASLA, GAGL45
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Amnesty International appelle à défendre le droit à l’avortement aux États-Unis où il est particulièrement menacé. De nombreux États en ont limité l’accès, le rendant quasiment impossible. C’est le cas au Texas, où une loi anti-avortement a récemment été adoptée.
Avorter aux États-Unis devient un parcours de la combattante : les procédures sont lourdes, des délais de réflexion sont imposés et l’accompagnement psychologique est parfois culpabilisant. Ces dérives mettent en danger la vie de millions de femmes. Il est urgent d’agir pour défendre ce droit. Pour cela, une loi existe : la loi sur la protection de la santé des femmes. Cette loi permet l’accès à un avortement sans risque, en s’affranchissant des restrictions médicales injustifiées et des interdictions actuelles.
L’avortement est une procédure médicale sûre et essentielle. L’interdire ne le fait pas disparaître mais coûte la vie à des milliers de femmes.
Vous pouvez aussi agir en signant la pétition sur le site d’Amnesty International France à destination des sénateurs américains [accéder à la pétition]
Deux dossiers pour en savoir plus :
Last Updated: 27 juin 2021 by AI Orléans
Ciné-débat : Un pays qui se tient sage
Projection de film, suivie d’un débat, avec le soutien du Réseau Forum des Droits Humains d’Orléans (RFDH) :
30 juin 2021 – 19H30
au Cinéma Les Carmes – Orléans
Un pays qui se tient sage
Suivi d’un débat avec le réalisateur David Dufresne.
Bande annonce du film
A l’initiative des groupes locaux MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente), ATTAC, Amnesty International, Ligue des droits de l’Homme et avec le soutien du RFDH
Le mouvement des gilets jaunes a fait l’objet d’une réponse brutale, notamment à Paris ; des manifestations plus « traditionnelles » ont pu subir les mêmes répressions ; la presse indépendante a été malmenée. A la suite, les lois dites « sécurité globale » et « séparatisme » et un « nouveau schéma du maintien de l’ordre » interrogent l’état des libertés dans notre pays. Quelle est le rôle des forces de l’ordre dans une démocratie ? Comment la société civile peut-elle résister ?
Pour aller plus loin ; voir le dossier d’Amnesty International France sur les violences policières
Last Updated: 14 mai 2021 by AI Orléans
Tchad : la vérité sur la disparition de Ibni Oumar Mahamat Saleh !
Il y a 13 ans disparaissait Ibni Oumar Mahamat Saleh, enlevé par les forces tchadiennes, Idriss Déby étant alors chef du gouvernement tchadien. Les démarches pour obtenir la vérité sur cette disparition n’ont jamais abouti. On se souvient de l’entretien de François Hollande avec Idriss Déby, qui devait rencontrer celui-ci le 08/10/2012. Le président français demandait, préalablement au rendez-vous, un geste de Ndjamena dans ce dossier sensible et que la justice tchadienne et le comité de suivi mis en place se mettent au travail pour que l’enquête sur cette disparition soit menée à son terme. Idriss Déby opposa le silence et F. Hollande annula le rendez-vous, braquant les autorités tchadiennes.
Depuis, il fut fait peu de cas de la recherche de la vérité, les intérêts commerciaux, militaires et géopolitiques étant toujours privilégiés, comme l’a encore montré le déplacement au Tchad du président de la République française, suite au décès de Idriss Déby et à la prise de pouvoir par son fils.
Le groupe Amnesty International de l’Orléanais et d’autres organisations, ses collègues mathématiciens et, bien sûr, sa famille continuent d’exiger toute la vérité sur cette disparition. Ibni a été étudiant en mathématiques à l’Université d’Orléans, où il a obtenu son doctorat en 1978. Il a été ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et ministre du Plan et de la coopération au Tchad.
Vous trouverez, ci-dessous, le communiqué de 3 sociétés de mathématiques et de statistiques. Read More
Last Updated: 8 mars 2021 by AI Orléans
8 mars 2021 : défendez Yasaman ARYANI
Depuis avril 2019, Yasaman Aryani est détenue par les autorités iraniennes pour avoir milité pacifiquement contre le port obligatoire du voile en Iran. Condamnée initialement à 16 ans de prison, la Cour d’appel de Téhéran a réduit les peines de Yasaman et de sa mère à neuf ans et sept mois d’emprisonnement. Grâce à la mobilisation de milliers de personnes à travers le monde, Yasaman n’est plus à l’isolement et n’est plus sous contrôle des Gardiens de la révolution, tristement connus pour leurs exactions. Yasaman cependant est toujours emprisonnée dans la prison de Kachuei. Elle a contracté le Covid-19 et ne reçoit aucun soin.
Elle doit être libérée et la répression contre les femmes qui ne veulent pas porter le voile doit cesser.
Voir le dossier, la vidéo et la pétition sur Amnesty France
Voir aussi le dossier frontlinedefenders
Le tissu, chanson de Jeanne Cherhal, interprété par l’ensemble vocal Envol.
8 mars 2021
Agir pour les militantes des droits des femmes
Posted: 11 février 2021 by AI Orléans
Loujain al-Hathloul a été libérée
Après avoir été condamnée le 28 décembre 2020 à cinq ans et huit mois de prison en raison d’une loi « antiterroriste », Loujain, militante qui défend les droits des femmes en Arabie-Saoudite, a été libérée. Elle aura passée 1001 jours en détention.
Cette libération intervient après une campagne menée par ses proches en concertation avec des organisation internationales de défense des droits humains.
Cependant sa libération reste conditionnelle : elle ne peut parler des sévices subis en prison et ne peut quitter l’Arabie Saoudite. Des femmes emprisonnées en Arabie Saoudite ont relaté avoir subi des sévices physiques et sexuels. Les parents d’Hathloul, lors de leur visite à leur fille en prison ont remarqué qu’elle portait des contusions. Mais la libération de Loujain ne doit pas faire oublier l’emprisonnement de nombreuses femmes qui se battent pour faire reconnaître leurs droits. Elle doivent être libérées sans condition et touts les charges contre elles doivent être effacées.
Source : The guardian
Last Updated: 29 janvier 2021 by AI Orléans
Amnesty Orléans sur RCF
Le jeudi 14 Janvier la radio RCF a ouvert son antenne au Groupe Amnesty International de l’Orléanais dans le cadre de son émission Fraternité Loiret, animée ce jour là par Jacques Coudray.
Ecouter l’émission sur le site de RCF
Read More
Last Updated: 31 décembre 2020 by AI Orléans
Arabie Saoudite : il faut libérer Loujain al Hathloul sans condition
Triste nouvelle ! La défenseure des droits humains Loujain al-Hathloul, a été condamnée à 5 ans et 8 mois de prison, dont 2 ans et 10 mois avec sursis. Elle a été injustement reconnue coupable de «diverses activités prohibées par la loi antiterroriste» par le Tribunal pénal spécial. Un tribunal qui manque cruellement d’équité et utilisé par les autorités saoudiennes pour réduire systématiquement l’opposition au silence. Loujain a déjà passé plus de 2 ans et demi derrière les barreaux, une période prise en compte dans la peine prononcée. Nous continuons à nous mobiliser pour exiger sa libération immédiate et sans condition.
Last Updated: 20 février 2021 by AI Orléans
10 jours pour signer, 10 personnes à défendre
Agissez pour 10 personnes dont les droits sont bafoués !
Read More
Last Updated: 22 novembre 2020 by AI Orléans
G20 : les vrais porteurs de changement en Arabie saoudite sont en prison
Les leaders du G20 qui assistent au sommet virtuel présidé les 21 et 22 novembre par l’Arabie saoudite doivent demander aux autorités saoudiennes de répondre de l’hypocrisie éhontée dont elles font preuve en matière de droits des femmes.Depuis qu’elle assume la présidence du G20, l’Arabie saoudite a médiatisé de nouvelles initiatives sur les possibilités d’emploi pour les femmes. L’émancipation des femmes figure d’ailleurs en bonne place sur l’agenda du G20. Pourtant les militantes qui se battent pour les droits des femmes sont en prison ou en instance de jugement. Au lieu de se laisser abuser par le discours bien rôdé du gouvernement saoudien, les leaders du G20 devraient profiter de ce sommet pour marquer leur solidarité avec les militantes qui se sont mobilisées avec courage en faveur de l’autonomisation des femmes, au prix de leur liberté.
Amnesty International leur demande de se joindre à l’appel en faveur de la libération immédiate et inconditionnelle de Loujain al Hathloul, Nassima al Sada, Samar Badawi, Nouf Abdulaziz et Mayaa al Zahrani, arrêtées en 2018 en raison de leur travail en faveur des droits des femmes.
Voir le dossier complet sur le site d’Amnesty International France.
Signez les pétitions sur le site d'Amnesty France
Articles récents
Publications précédentes
Catégories
Pages